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Les laboratoires d'études cliniques de la marche ont proliféré au cours des dix dernières années et le nombre de compte rendus d'études concernant l'évaluation de la démarche pathologique a augmenté en conséquence. Des critiques ont été formulées sur la valeur d'un certain nombre de ces évaluations, car elles ne permettent pas d'établir un diagnostic. L'auteur de cet article aurait tendance à souscrire à cette opinion du fait que trop de laboratoires controlent uniquement les progrès ou le manque de progrès de leurs patients. Ils mesurent les variables ayant trait à l'effet tel que les angles des articulations, la longueur des enjambées et la cadence plutot que des variables causales (moteur) comme les moments de force, la puissance et l'EMG. Bien des problèmes se posent dans la mesure, l'analyse et l'interprétation de ces variables moteur et elles sont essentielles pour poser un diagnostic valable de la pathologie d'un patient donné. Le manque de détermination et la diversité des modèles de locomotion confondent le diagnostiqueur et cet article met en évidence le fait que cette diversité est une flexibilité du système neuromusculaire des patients. A cause de la complexité croissante de l'établissement d'une prescription appropriée, on propose une stratégie pour aider le diagnostiqueur à établir des schémas moteur anormaux typiques qui sont la cause du profil pathologique observé.

Langue : ANGLAIS

Identifiant basis : 1985002207