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La physiopathologie de l'encéphalopathie post-radiothérapique est encore obscure. Sa prévention et son diagnostic sont difficiles et le traitement mal établi. L'étude de 12 cas de radiolésions cérébrales confirmées par l'examen pathologique est présentée. Les patients avaient subi une radiothérapie de type continu (7 cas) ou accéléré (5 cas) pour une tumeur intra- et extra-cranienne. La radionécrose peut etre confondue avec une récidive tumorale. La présence d'une bonne corrélation entre les anomalies observées au scanner X et les aires de surdosage, d'après la courbe d'isodose, est en faveur de la lésion post-radiothérapique. Le délai d'apparition de la lésion post-radiothérapique est variable, plus court après radiothérapie accélérée. Le traitement anti-tumoral, chimique ou physique, est néfaste sur la lésion post-radiothérapique la corticothérapie l'améliore et l'exérèse chirurgicale de la nécrose est très bénéfique. La radiothérapie la mieux tolérée par le parenchyme cérébral ne doit pas dépasser la dose d'irradiation journalière, hebdomadaire et totale, respectivement, de 2, 10 et 60 Grays sur l'ensemble de l'encéphale. Dans l'oligodendroglie et les cellules endothéliales capillaires, l'altération de l'ADN et du système enzymatique parait jouer un role prépondérant dans cette pathologie.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985003036