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Les auteurs rapportent quatre observations de "sciatique" trompeuse ayant conduit à un retard diagnostique lié à l'utilisation inappropriée et insuffisante de la tomodensitométrie. Ils rappellent que si la tomodensitométrie est suffisante au diagnostic de sciatiques monoradiculaires typiques, elle doit systématiquement s'associer à une saccoradiculographie en pré-opératoire. Les sciatiques "suspectes" et compliquées d'emblée restent des indications de saccoradiculographie de première intention couplée ou non à la tomodensitométrie. La tomodensitométrie présente l'avantage de préciser au mieux le mécanisme en cause dans la souffrance radiculaire, et surtout de mesurer le canal, voire de définir le rapport : hernie discale, canal lombaire. En fonction de ces diverses données, pourront se discuter les techniques chirurgicales que sont la nucléolyse ou la chirurgie conventionnelle. En post-opératoire, la récidive sciatique semble etre également une bonne indication d'examen tomodensitométrique, compte tenu de sa sensibilité dans le diagnostic de l'arachnoidite et du fragment discal persistant. Les sciatiques suspectes conduiront à explorer l'ensemble du trajet intra-canalaire, de la racine au sciatique constitué du plexus lombosacré à l'échancrure ischiatique.

Langue : FRANCAIS

Tiré à part : OUI

Identifiant basis : 1986000090