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Mieux vivre et mieux vieillir grace à la pratique du sport chez les personnes ayant des déficits intellectuels

EBERHARD Y
SCI SPORTS , 2006, vol. 21, n° 4, p. 236-242
Doc n°: 125676
Localisation : Documentation IRR
Descripteurs : MA - GERONTOLOGIE, JF - QUALITE DE VIE , N - SPORT

Intérêt de la pratique d'une activité physique chez les déficients intellectuels.
Historiquement les personnes avec des déficits intellectuels ont été les dernières, parmi les autres populations de personnes handicapées, à être prises en compte, puis à se faire reconnaître et s'émanciper socialement dans le domaine du sport. Il faudra attendre la fin des années 1970, pour voir apparaître des travaux donnant lieu à publications sur « les avantages psychologiques et sociologiques de la participation des personnes handicapées mentales aux Special Olympics ». « Mieux vivre »... De nombreuses et régulières publications font état de l'impact positif de la pratique sportive chez les personnes porteuses de déficits intellectuels. Elles s'accordent toutes sur le même constat : que ce soit dans les établissements d'accueil de ces personnes ou dans les associations sportives ayant pour but de viser l'entraînement et la performance, la participation au sport se développe, car on relève des effets psychologiques positifs pour la personne qui, en présentant un autre comportement, est considérée par son entourage avec moins d'a priori négatifs. En cela, le sport devient un domaine incontournable d'intégration et de régulation sociale dans les pays économiquement riches de la planète. Le sport permettrait donc de mieux vivre : 1) sa propre différence ; 2) avec et parmi les autres personnes non handicapées. « Mieux vieillir »... L'exercice physique exerce un effet bénéfique sur les paramètres biologiques et métaboliques de la population des personnes porteuses de trisomie 21. Ces personnes se caractérisent, dans leur génome, par un effet de surdosage génique dû à la triplication de la sous-bande 21q22 où sont codées une dizaine d'enzymes, dont au moins deux d'entre elles, sont en relation directe avec la physiologie de l'exercice. L'entraînement physique provoque, chez les personnes porteuses de trisomie 21, des adaptations physiologiques favorables concernant les adaptations du profil lipidique et la régulation de la SOD-1. Les résultats ont été obtenus à partir d'une phase de conditionnement en endurance, achevée par un test rectangulaire réalisé en laboratoire sur cycloergomètre. Les adaptations relevées posent le problème de la durabilité des bénéfices constatés qui, vraisemblablement, ne dépassent pas la durée classiquement établie de deux ou trois semaines après la phase de l'entraînement. Mieux vieillir en aidant cette population, encore trop souvent protégée, à être plus active dans la vie de tous les jours, dans son style de vie, semble être la recommandation principale que l'on peut déjà déduire des différents travaux en recherche finalisée. Comme chez le sujet sportif, l'activité de mouvement, caractéristique fondamentale de toutes les pratiques sportives, garantit à la plupart des systèmes biologiques des personnes porteuses de trisomie 21 des bénéfices sinon durables, du moins transitoires.

Langue : FRANCAIS

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