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Cinquante-deux arthrodèses du poignet, réalisées pour les indications variées chez 48 patients, ont été revues. Les techniques et les résultats ont été analysés en fonction du type de pathologie. A l'ère de l'arthroplastie prothétique, les auteurs donnent la préférence à l'arthrodèse au niveau du poignet. L'arthrodèse est irremplaçable lorsqu'il s'agit de traiter des séquelles d'arthrite septique ou une tumeur osseuse. Il en est de meme lorsqu'il s'agit de stabiliser un poignet dont le controle musculaire est déficient. Elle offre dans les atteintes post-traumatiques et le Kienbock, un résultat moins brillant mais plus sur que les remplacements partiels des os du carpe ou l'arthroplastie par prothèse totale de l'articulation radiocarpienne, en particulier chez le travailleur manuel. Les arthrodèses limitées représentent probablement une voie d'avenir. Dans la polyarthrite rhumatoide, les auteurs restent fidèles à l'arthrodèse radiocarpienne qui offre,
au prix d'un handicap fonctionnel, d'ailleurs relatif, une sécurité et une fiabilité que l'arthroplastie prothétique, opération certes plus ambitieuse, ne peut encore revendiquer.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985003104