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Echelles et questionnaires d'évaluation de la maladie de Parkinson

KRYSTKOWIAK P; TISON F; BONNET AM
ENCYCL MED CHIR NEUROL , 2006, n° FASC. 17035 A 83 (article archivé), p. 13 p
Doc n°: 124472
Localisation : Documentation IRR
Descripteurs : AF5 - PARKINSON

Il est de plus en plus difficilement concevable de se passer des échelles et des questionnaires d'évaluation de la maladie de Parkinson : en effet, alors que l'évaluation clinique « classique » reste largement entachée de subjectivité, ceux-ci apportent, par leurs aspects non seulement qualitatifs mais également quantitatifs, une dimension plus objective indispensable à la prise en charge optimale des patients. Pourtant, bien que d'emploi assez souvent aisé, ces échelles restent encore peu utilisées en dehors des centres spécialisés et des essais thérapeutiques. Le but avoué de cet article est ainsi de les promouvoir non pas au travers d'un listing exhaustif rébarbatif mais en mettant l'accent sur les plus pertinentes d'entre elles. De fait, c'est tout naturellement qu'une grande place est faite à l'échelle de référence qu'est l'UPDRS, aux qualités métrologiques reconnues. Elle est d'utilisation aisée après entraînement, fiable sauf pour la partie explorant les troubles psychiques et comportementaux qui nécessitent des approches complémentaires. C'est ainsi que l'échelle de Mattis et la BREF permettront une approche plus précise des troubles cognitifs et de la démence, et l'échelle MADRS (dans une moindre mesure l'échelle de Beck) celle du syndrome dépressif. Les activités de la vie quotidienne de l'UPDRS permettent une première approche du handicap qui peut être complétée par le « point de vue » du patient grâce à de « vraies » échelles de qualité de vie (SF36, PDQ39). Les fluctuations, incomplètement évaluées par l'UPDRS nécessitent l'utilisation d'un carnet journalier ainsi que des échelles de dyskinésies (échelles d'Obeso dans le cadre du CAPIT, de Goetz ou du CAPSIT-PD). En pratique, l'UPDRS peut être réalisée annuellement, dans sa totalité ou comporter au minimum l'analyse motrice (UPDRS III), le stade de Hoehn et Yahr (UPDRS V) et les activités de la vie quotidienne (UPDRS II). À chaque consultation, l'objectif est néanmoins que l'UPDRS III soit réalisée de façon systématique. En effet, alors que la maladie de Parkinson nécessite de plus en plus une prise en charge multi-intervenants, à la fois intra- et interdisciplinaire, les praticiens se doivent de parler le même langage.

Today, the management of Parkinson's disease is hardly conceivable without using the various rating scales and assessment questionnaires. In fact, whereas standard clinical assessment remains marked by subjectivity, rating scales and questionnaires, by their qualitative (and indeed quantitative) aspects, deliver a more objective dimension for optimal patient care. However, despite their easy use, these tools are rarely utilized except in dedicated centers and clinical trial settings. The unambiguous aim of this article is therefore to promote such rating scales - not by an exhaustive list of them all but by focusing on the most relevant. Thus, we will naturally pay a good deal of attention to the UPDRS, the metrological value of which is widely acknowledged. The scale is easy to use (after a training) and is reliable (except for the section investigating psychic and behavioral disorders, which require additional approaches). Hence, the Mattis scale and the Frontal Assessment Battery enable a more accurate methodology for cognitive disorders and dementia, with the MADRS (and, to a lesser extent, the Beck scale) doing likewise for depressive syndrome. The activities of daily living section of the UPDRS gives an initial idea of the extent of the handicap, which can then be completed by the patient's point of view via true quality of life scales (SF36, PDQ39). Fluctuations (only partially assessed by the UPDRS) require the use of a patient diary and dyskinesia scales (the Obeso scale used in the CAPIT, the Goetz scale or the CAPSIT-PD). In practice, the UPDRS can be performed yearly - entirely or partially, at least the motor analysis (UPDRS III), Hoehn and Yahr stage (UPDRS V) and activities of daily living (UPDRS VI) parts. Nevertheless, at each medical visit, the goal should be to perform the UPDRS III systematically. In fact, with Parkinson's disease increasingly necessitating several actors and multidisciplinary management, it is only right and proper that practitioners speak the same language.


Langue : FRANCAIS

Tiré à part : OUI

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