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Les auteurs comparent les différentes techniques d'imagerie récentes dans le diagnostic des hanches douloureuses de l'adulte et plus particulièrement dans le diagnostic de l'ostéonécrose aseptique de la hanche par rapport à l'algodystrophie. Pour cela, à partir d'un nombre réduit de malades (5 ostéonécroses et 5 algodystrophies), mais avec une série, cependant, homogène (meme expérimentateur pour chaque technique et appareillage identique pour chaque malade, ils apprécient la valeur de ces différentes méthodes (radiologie conventionnelle, scintigraphie conventionnelle et numérique, scanographie CE 10OOO et IRM résistive O,15 Testa). Pour cette dernière méthode, les aspects d'imagerie des hanches normales ont été testés sur 5 patients, mais l'expérience repose sur l'évaluation de cette méthode depuis plus de 8 mois. Ils décrivent les caractéristiques selon les différentes méthodes d'imagerie de l'ONA d'une part et de l'ADH d'autre part. Il ressort que la radiologie conventionnelle est toujours en retard sur les autres méthodes d'imagerie. La scintigraphie osseuse conventionnelle semble permettre une bonne approche diagnostique, la scanographie, quant à elle, semble aussi spécifique, sinon plus que la scintigraphie, dans le diagnostic différentiel entre ONA et ADH. La seule incertitude repose sur la latence radiologique dans les stades précoces, comblée vraisemblablement, par une étude densitométrique. Quant à l'IRM, elle semble très prometteuse car elle est aussi précoce que la scintigraphie et semble-t-il aussi spécifique que la scanographie, d'autant que la mesure des paramètres de relaxation semble etre discriminative entre ONA et ADH.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1986001140