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Plus de 20% d'échecs de prothèses céphaliques simples pour fracture du col du fémur sont attribués à une érosion acétabulaire. Les prothèses intermédiaires offriraient théoriquement l'avantage de diminuer les frictions à l'interface prothèse-cotyle par l'introduction d'un mouvement intraprothétique. Nous constatons au laboratoire que le couple de friction de l'articulation intermédiaire est suffisamment bas pour que le mouvement s'y localise préférentiellement à condition d'éviter une mise en charge de plus de 280 kg. Si sur la table d'opération et dans les tous premiers jours postopératoires le mouvement se localise toujours préférentiellement à l'articulation intermédiaire, un pseudoménisque fribeux s'interpose entre la cupule et la platine de la prothèse dès le 6e jour postopératoire ; le mouvement de bascule dans le plan frontal de la cupule est dès lors compromis. La rareté de l'érosion acétabulaire dans les cas traités par la prothèse intermédiaire pourrait s'expliquer soit par un effet amortisseur du polyéthylène interposé, soit par la conservation d'un certain mouvement de rotation intraprothétique au cours des mouvements de flexion-extension.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985002863