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Ce travail fait état d'une révision statistique de reconstructions du pouce après amputation traumatique, basée sur l'étude de 33 dossiers de pollicisations et 21 dossiers de transferts d'orteil par microchirurgie. Une méthode précise de cotation des résultats est présentée.
Les cas sont divisés en
4 groupes : groupe 1 : amputation pure du pouce, sans lésion des autres doigts. Groupe 2 : amputation du pouce associée à des mutilations ou amputations des autres doigts Groupe 3 : main métacarpienne. Groupe 4 : amputation du pouce distale par rapport à la métacarpo-phalangienne. Le but de ce travail est de distinguer les indications respectives des deux méthodes.
Les conclusions de ce travail sont que dans le groupe 1 le transfert du gros orteil est très comparable à la pollicisation. Celle-ci s'avère supérieure sur le plan de la sensibilité discriminative et des mouvements fins, alors que le transfert du gros orteil présente l'avantage d'une force de préhension mieux rétablie. Dans le groupe 2 plus les mutilations des doigts sont sévères, plus le transfert d'orteil prend davantage par rapport à la pollicisation qui a toujours tendance à affaiblir les performances des doigts longs, et d'autant plus qu'ils sont polymutilés. Dans le groupe 3 de la main métacarpienne, le transfert d'un ou plusieurs orteils se révèle comme une véritable révolution et la seule technique capable de rendre une fonction qui soit parfaitement celle d'une main et un aspect qui peut, avec une technique correcte, etre satisfaisant. Dans les amputations distales du pouce (groupe 4) la pollicisation ne peut etre indiquée que s'il existe un doigt mutilé dans sa partie proximale et avec un segment distal transférable sur des pédicules sains, éventualité relativement rare. Les transferts partiels d'orteils représentent une solution nouvelle et pleine d'avenir.

Langue : FRANCAIS

Tiré à part : OUI

Identifiant basis : 1985002157