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L'autosondage intermittent propre a été utilisé par 68 blessés médullaires ou de la queue de cheval, dès la phase initiale de la rééducation. cette méthode, non stérile, repose sur le principe que la diurèse (supérieure à 21/24 h) et la fréquence des sondages (toutes les 3 h) permettent une dilution et une épuration microbienne prenant de vitesse la prolifération bactérienne. L'autosondage intermittent propre n'est pas infectant. A long terme on peut voir apparaitre des rigidités uréthrales diffuses. La tolérance sur le haut et le bas appareil urinaire est excellente. L'autosondage permet le drainage vésical à la phase de choc spinal et les cathétérismes post-mictionnels à la phase de reprise des mictions. En privilégiant les forces de rétention, on peut proposer l'autosondage de façon prolongée. Ces indications concernent les grandes vessies flasques et rétentionnistes. L'association autosondage-anticholinergiques est un traitement conservateur des dyssynergies vésico-sphinctériennes et une excellente méthode mictionnelle chez la femme paraplégique. L'autonomie urinaire immédiate apportée par l'autosondage favorise des sorties de week-end précoces et peut permettre de raccourcir l'hospitalisation initiale. L'autosondage concourt ainsi à l'amélioration du pronostic urologique et de la réadaptation.

Langue : FRANCAIS

Identifiant basis : 1985002525